• Micetro, ou Maestro de l'Impro, concept de Keith Johnstone, au Café Rex à Toulouse.

    Micetro du 1er mai 2008

    Maetro de la soirée : Xavier. Photo prise par Lydie. Toutes les photos sur cette galerie.

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  • Match entre les "Griffons Grivois" (Gris) et les "Flambants Blancs" (Blanc), au Café Rex à Toulouse.

    Match Gris vs Blanc du 9 janvier 2008

    Victoire des Gris. Toutes les photos sur cette galerie.

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  • Le cabotinage - tout joueur vous en parlera. Il y a le bon cabotin et le mauvais cabotin. Le bon cabotin, il cabotine, et le mauvais cabotin, eh ben, il... cabotine. Ok, y a quand même une différence : c'est dans la subtilité.

    Pour les non adeptes, le cabotin est celui qui va faire rire le public sans faire avancer l'histoire. Et là attention (gros triangle avec le gilet fluo), il y a 2 mauvais cabotins :
    - celui qui veut faire rire et ça ne fait rire que lui. Exemple : les jeux de mots pourris
    - celui qui fait rire mais nuit à l'histoire (dans la construction ou dans l'ambiance). Exemple :  le fantôme travelot dans une catégorie Stephen King.
    Le 1er type, n'en parlons même pas, il faut lui en parler.

    Mais le débat fait rage sur le 2ème. Les adeptes de ce cabotinage diront que fort heureusement, ce personnage est là dans les impros qui n'avancent pas. Alors on va faire rire le public pour qu'il oublie que ça patine et hop ni vu ni connu, show must go on. Mais le problème, c'est que ça devient vite maladif. A n'importe quel impro, on ne cherche plus à construire, c'est tellement plus simple à faire rire. Et puis tout joueur n'est pas fait pour cabotiner, quel dommage pour ceux qui n'y arrivent pas et qui pensent que le but ultime de l'improvisation est de cabotiner.

    Alors bien sûr, le cabotin est important mais c'est comme du sucre dans un gâteau. Il ne faut pas trop en mettre sinon ça devient ecoeurant et ça dénature les autres ingrédients. Imaginez que dans un repas de soirée, on ne vous servait que des donuts. Mmmh, ca serait bon, mais vous passeriez à côté d'autres plats qui sont tout aussi bons. A bas la Junk Impro !

    Donc cabotins qui se reconnaissent. Allez y mollo. Point trop n'en faut.

    Post-Note :
    Je relis l'article et je me dis que le cabotin est un joueur utile dans une improvisation. Je fais echo à l'article écrit par Cid et paru dans le blog Le Caucus. Le cabotin est souvent un puncheur car il sait faire rire instantanément. Mais comme le signale Cid, il faut avoir dans une équipe des joueurs avec des forces différente. Si vous avez une équipe uniquement constitué de puncheurs, la construction sera malmenée.
    Donc vive le cabotin, plus sceptiques sur les cabotins.

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  • Le match d'impro est la rencontre entre 2 équipes d'improvisateur. Ce qui fait sa force mais son talon d'achille en même temps. Car lors des improvisations mixtes (qui représentent plus des 2/3 du spectacle), les équipes jouent ensemble et il faut réussir à s'accorder. Lorsque ça arrive, c'est grandiose, superbe, génial. Lorsque ça n'arrive pas, c'est frustrant, terrible, douloureux mais c'est comme ça, tant pis. Fort heureusement, même si une impro est ratée, il en reste d'autres ! Un éternel recommencement...

    Pour moi, le match est un degré élevé d'improvisation. Son apprentissage est très paradoxal. Les ateliers sont nécessaires mais on apprend plus sur scène. Car même si écouter s'apprend en atelier, s'accorder avec l'énergie de la scène, du public, et surtout avec les partenaires de l'équipe adverse nécessite de l'expérience qu'on ne peut acquérir que sur scène.

    C'est pourquoi, je ne pense pas que le match soit conseillé pour les débutants en premier spectacle. Il faut y aller petit à petit. Il vaut mieux commencer par un spectacle style cabaret avec des joueurs qui se connaissent. Cela permet de s'accorder une première fois avec la scène et le public.

    Donc mon avis, prenez votre temps avant de vous lancer dans le match. Prenez vos marques sur scène et dès que vous vous sentirez prêt, sautez le pas.

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  • On dit souvent des improvisateurs français qu'ils parlent beaucoup trop sur scène. Je ne crois pas que ce soit typique des français. En fait, ce mal verbomoteur touche beaucoup d'improvisateurs, même non francophones, la plupart du temps les débutants.

    Lorsqu'on est sur scène, nous rentrons dans un monde où les repères ne sont plus les mêmes. Et nous ne savons plus si nous existons. Une peur du vide s'installe et alors nous parlons pour se sentir exister. Un peu comme les enfants qui ont besoin de parler pour être au centre de l'attention.
    Cette réaction est donc légitime mais sur scène, ça devient la guerre pour sa survie. Tout le monde essaye de parler. Alors on assiste soit une belle cacophonie, soit une bataille à la meilleure réplique. Ce qui ne donne pas une belle image sur scène.

    Pour Viola, il faut se concentrer sur nos sensations (corps, émotions) et les montrer au public. Cela suffit pour exister sur scène. Au lieu de dire "je suis vieux", il faut le sentir avec son corps.
    Ok, j'avoue, ça a l'air plus facile à dire qu'à faire. Mais tous les improvisateurs vous le diront, utilisez votre corps avant votre bouche. En vous focalisant sur les sensations, vous éviterez l'intellectualisation et serez donc plus spontané sur scène. En plus, vous ne vous sentirez plus en danger d'inexistence car il ne s'agira plus de votre priorité.

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