• Le premier tournoi inter lycéen de Haute Garonne (voire de Midi-Pyrénées) a enfin eu lieu. 4 lycées ont participé à cette première édition :
    • Pierre Paul Riquet de Saint Orens de Gameville,
    • des Arènes de Toulouse,
    • Henri Matisse de Cugnaux,
    • Pierre Bourdieu de Fronton.
    Enorme succès : 200 spectacteurs, des joueurs formidables, une ambiance géniale. C'était vraiment drôle. Je n'ai pas de photos mais j'ai des videos. Ce qui est dommage avec l'enregistrement video, c'est qu'on perd le spontané, le direct, mais ça laisse des bons souvenirs :

    La suite : ...

    Bon j'avoue que la qualité video n'est pas super (surtout que j'ai un décalage son / video) mais si quelqu'un peut me conseiller un bon encodeur video gratuit, faites moi signe.


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  • Un petit historique :

    Eric Sélard : 10 ans d’expérience, expérience internationale (Québec/France)
    Comédien-improvisateur depuis 1999. C’est au cours d’un voyage professionnel au Québec qu’il découvre le monde de l’improvisation. Pendant 7 ans, il parfait cet art avec différentes ligues montréalaises puis avec les ligues françaises. En parallèle, il suit des cours de théâtre classique dans différentes écoles (Uqam à Montréal, Compagnie Lohengrin à Toulouse). Il est à l’origine de beaucoup de projets à Toulouse et il espère en faire beaucoup d’autres.

    1999 - 2001 : acteur au sein de Poly-Théâtre. Sélectionné pour le Festival de Théâtre Amateur de Montréal.

    2000 - 2002 : membre de Egotrip, équipe d’improvisation de l’Ecole Polytechnique de Montréal. Participation à la CUI, Coupe Universitaire d’Improvisation au Québec, en 2001 et 2002.

    2001 - 2003 : joueur à la LIB (Ligue d’Improvisation de Boucherville, banlieue de Montréal). La LIB n’existe plus depuis 2005.

    2003 - 2006 : joueur et professeur à la Ludi, Ligue Universitaire de Paul Sabatier (Toulouse).

    2005 - 2007 : créateur de la Ligue du Lundi au Fairfield avec la Ludi (à l’origine du projet d’après son expérience dans les ligues de bar à Montréal)

    2007 : premier importateur du catch d’impro à Toulouse. Merci Inédit Théâtre.

    2003 - 2006 : joueur et professeur à la Licorn

    2006 : membre fondateur de la Brique (à l’origine du projet se rendant compte que les non-universitaires n’avaient pas de ligue orientée match)

    2006 - 2008 : joueur et professeur à la Brique

    2007 - 2008 : joueur au sein de l’équipe de la Brique pour le CAFCA. Classé 11ème meilleur joueur.

    2006 : créateur de la Bulle Carrée avec l’aide de la Scop "La Maison de l’Initiative"

    2008 : premier match d’improvisation inter-lycée (Fronton vs St-Orens)

    2008 : stage d’improvisation animé par Keith Johnstone, un des pères de l’improvisation moderne, à Londres

    2008 - 2011 : organisateur des Impros Nonçables (tournoi d’impro interne), du tournoi international France-Québec-Belgique, du tournoi junior (Fronton, St-Orens, Cugnaux, Toulouse), formateur en théâtre d’improvisation


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  • Lors de la venue de la Semi-Lustrée, nous avons fait une entrevue dans les locaux de Campus Fm. Romain Douville, l'animateur, est d'origine québécoise et c'était un plaisir de faire l'entrevue avec lui.

    L'interview à Radio Campus le 19 mai 2009

    En plus, la Semi-Lustrée n'a pas hésité à mouiller la chemise en faisant 3 improvisations radiophoniques.
    Voilà les enregistrements :
    • Improvisation n°1 :
    • Improvisation n°2 :
    • Improvisation n°3 :



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  • Tous les élèves et comédiens de la Bulle Carrée se sont retrouvés à l'Accoudoir, lieu d'hébergement très convivial dans le Gers. Nous avons pu ainsi nous connaître en dehors des ateliers et partager nos expériences scénique. L'accoudoir étant aussi un lieu de résidence et de spectacle, nous avons pu ponctuer ce week end par un match d'improvisation qui de l'avis de tous (joueurs et public) était d'une incroyable qualité.

    Le Week End de Bubullisation du 7-8 février 2009

    Les photos ont été prises pas Christelle et ne sont accessibles que par les élèves de la Bulle Carrée. Toutes les photos sur cette galerie.

    Merci encore à Patricia et Bernard pour leur accueil. Malheureusement, ils nous ont appris qu'ils quittaient l'Accoudoir pour un nouvel avenir. Nous leur souhaitons plein de rencontres et de bonheur.

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  • Début 2008, je suis parti à Londres effectuer un stage avec Keith Johnstone et Patti Stiles. Tandis que Johnstone nous racontait des histoires passionnantes sur l’improvisation (normal, c’est un storyteller…), Patti Stiles mettait en pratique la philosophie de jeu établie par Johnstone.

    Je parle ici de philosophie et non de théorie car je pense qu’il est impossible de théoriser l’improvisation, de la réduire à des processus logiques. Par contre, lui donner une âme, c’est faisable.

    Bref, pendant ce stage, un exercice proposé par Patti Stiles m’a vraiment troublé et je crois qu’il est la pierre angulaire de la philosophie de Johnstone, et de l’improvisation en général.

    Cet exercice, c’est le « Die! », c’est à dire « Meurs! ». Au premier abord, ça fait peur mais quand je vais vous raconter la suite, vous allez vous recroqueviller sur vous-même. L’exercice est très simple, il y a un « chef d’orchestre » et le reste du groupe se place en arc de cercle devant. Le « chef » pointe du doigt une personne A qui narre l’histoire et dès qu’il pointe une autre personne (B), la personne A s’arrête de parler et c’est B qui continue l’histoire, etc… Sauf que si un joueur bégaye, ne reprend pas exactement la où l’histoire s’arrêtait, ou dit n’importe quoi d’incohérent par rapport à l’histoire, le groupe ou le « chef » crie « Die! », c’est-à-dire « Meurs! ». Le chef revient dans le groupe et le joueur qui s’est trompé devient le nouveau chef d’orchestre pour une nouvelle histoire. Comme ça, personne n'est exclu.

    Vous allez me dire : mais quel affreux exercice, c’est ignoble ! Mais attendez, je n’ai pas raconté le principal. En fait, si on est le joueur qui vient de se tromper, il faut garder le sourire. Et c’est ça le plus important. Car même si on est éliminé, on doit rester positif. Au début, ce n’est pas facile parce que c’est désagréable de se faire éliminer en entendant « Meurs! » mais en souriant, on réalise que ce n’est pas si grave de se tromper. A la fin, un joueur qui se trompe en vient à crier « Die! » en même temps que le groupe ou même avant, avec encore plus le sourire. Tout le monde s’amuse et on en oublie que ce mot « Meurs! » est quand même violent.

    D’ailleurs, je pense que Johnstone n’a pas choisi ce mot au hasard. Il fait très peur car il parle de la mort. Mais en surpassant cette peur, on aura du plaisir à jouer et on se fera au plaisir de se tromper.

    Je pense que cette philosophie d’ignorer la peur de se tromper se retrouve dans tous les enseignements d’improvisation mais c’est la première fois qu’elle était aussi bien présentée dans un exercice.

    Il y a un autre exercice qui fait parti de l’édifice philosophique de Johnstone. C’est le « Again! ». A deux, on raconte une histoire, un mot à la fois. Si on n’est pas satisfait de la tournure de l’histoire, alors on crie « Again! » en levant les bras et on recommence. Et là encore, si on crie « Again! », il faut le faire avec le sourire. Une histoire « meurt » mais une autre commence.

    Tout l’enseignement de Johnstone repose sur cette option de pouvoir terminer les improvisations quand on le souhaite. Inutile de souffrir si la scène ne marche pas, passons à autre chose et toujours avec le sourire. Cet exercice est par contre uniquement destiné aux formats de jeu créés par Johnstone : Micetro, Gorilla Theatre, etc… et non pour le Match d’Impro par exemple (car dans un match, les impros sont chronométrées et ne peuvent pas s’arrêter comme on le souhaite).

    Il est donc difficile de comprendre les exercices de Patti Stiles et de Keith Johnstone si on essaye de faire des rapprochements avec le match. Il y a pourtant des similitudes de philosophie avec l’exercice du « Die! » mais pas avec celui du « Again! » par exemple.

    Bref, moi qui étais habitué au match d’impro, ce stage m’a ouvert sur une autre philosophie de jeu, pas forcément bonne ou mauvaise, mais différente et riche.


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